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Plantes sauvages comestibles en novembre

  • Photo du rédacteur: François Lovo Pro
    François Lovo Pro
  • 16 nov.
  • 3 min de lecture

Plantes sauvages comestibles en novembre

Novembre invite à ralentir et à porter un regard plus attentif sur la nature. Sous les feuilles humides et dans les clairières assoupies, de nombreuses plantes sauvages restent comestibles et offrent une cuisine profondément enracinée dans la saison. Leur énergie se concentre vers les racines, les textures deviennent plus denses et les parfums plus ronds. Entrer dans cette cueillette d’automne, c’est apprendre à goûter une autre forme d’abondance, plus discrète mais tout aussi généreuse.


Le pissenlit et ses racines concentrées

Pissenlit

À cette période, les racines de pissenlit sont particulièrement riches en arômes. Leur amertume douce se prête merveilleusement à la cuisine automnale. Vous pouvez les rôtir au four avec un filet d’huile d’olive et quelques épices douces pour obtenir un accompagnement légèrement caramélisé. Elles se prêtent aussi à une soupe veloutée, mixées avec du potimarron et un soupçon de crème végétale. Infusées puis filtrées, elles donnent une boisson chaude et profonde, parfaite pour soutenir la digestion.




La mâche sauvage et sa douceur noisette

 mâche sauvage

La mâche sauvage forme de petites rosettes tendres, idéales pour adoucir les repas d’hiver. En cuisine, elle apporte une fraîcheur bienvenue dans une salade tiède de lentilles ou de patates douces rôties. Elle peut être intégrée crue à une soupe juste avant de mixer pour préserver son parfum délicat. Une poignée ajoutée sur un risotto aux champignons encore chaud donne un contraste délicieux entre chaleur et fraîcheur.



L’ortie de novembre, minérale et nourrissante

ortie de novembre,

Lorsque la pluie rafraîchit le sol, l’ortie émet de jeunes pousses encore tendres. Elles s’intègrent merveilleusement à une soupe d’orties au parfum plus soutenu qu’au printemps. Finement hachées, elles peuvent enrichir un cake salé ou une tarte aux légumes d’automne. En pesto, mélangées à des noix ou des graines de tournesol, elles offrent une pâte verte riche en minéraux, parfaite pour napper des pâtes ou relever des légumes rôtis.



Le plantain, fidèle compagnon toute l’année

Plantain

Le plantain garde en novembre une texture plus ferme, mais sa saveur végétale reste intéressante. Blanchies quelques instants dans une eau frémissante, ses feuilles deviennent plus tendres et s’intègrent bien à une poêlée de champignons ou de haricots blancs. En pesto automnal, mixé avec de l’huile d’olive et des graines, il apporte un parfum rustique. Dans une soupe, il renforce la structure aromatique des légumes racines.



L’ail des vignes, subtil et aromatique

ail des vignes

Plus discret que l’ail des ours, l’ail des vignes donne en novembre de petites feuilles qui développent un parfum doux d’ail et de verdure. En cuisine, il relève à merveille une omelette aux herbes sauvages ou une purée de pommes de terre maison. Vous pouvez en ciseler quelques feuilles dans un beurre chaud pour napper un poisson d’eau douce ou parfumer une écrasée de légumes. Mélangé à du fromage frais, il devient une tartinade délicieuse et très simple.



Le lierre terrestre et son caractère aromatique

lierre terrestre

Toujours vert, le lierre terrestre garde en novembre une présence aromatique forte. Quelques feuilles suffisent pour transformer une soupe de potimarron en un plat au parfum mentholé et citronné. Infusé brièvement dans un lait végétal, il peut aromatiser une crème ou un flan léger. Finement ciselé, il relève une vinaigrette que l’on verse ensuite sur des légumes rôtis, leur apportant une note fraîche étonnante. En infusion digestive, il accompagne parfaitement les soirées d’automne.



Une cuisine enracinée dans la saison


Explorer les plantes sauvages en novembre, c’est renouer avec une cuisine lente, intuitive et respectueuse de l’environnement. Chaque cueillette doit rester mesurée et consciente, en prélevant seulement ce que la plante peut offrir sans se fragiliser. Cette démarche fait de chaque repas une occasion de ressentir la saison, d’honorer la terre et de cultiver une relation plus intime avec le vivant.

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