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Pourquoi votre sensation de faim persiste

  • Photo du rédacteur: François Lovo Pro
    François Lovo Pro
  • 20 nov.
  • 4 min de lecture
Une femme qui mange

Il est parfois déroutant de ressentir cette faim persistante, même lorsque l’on pense « avoir suffisamment mangé ». Souvent, cette faim n’est pas simplement une envie de manger, mais plutôt un message, parfois brouillé, que votre corps et votre système intérieur essaient de vous transmettre. Derrière ces signaux se cachent des mécanismes physiologiques, émotionnels, hormonaux, mais aussi des habitudes de vie qui, au fil du temps, ont dérèglé votre sensation de satiété.


Dans une démarche naturopathique et intégrative, cette faim n’est jamais considérée comme un échec de volonté, mais comme une information précieuse. Comprendre ces mécanismes est déjà un premier pas vers l’apaisement, la régulation, et progressivement, vers un rapport plus juste à l’alimentation.


1. Votre corps a perdu ses repères de satiété Lorsque les repas sont composés d’aliments pauvres en vrais nutriments, majoritairement transformés, rapides à digérer, riches en sucres ou en additifs, le cerveau ne reçoit pas les signaux de satiété attendus. Il réclame alors à nouveau de la nourriture, non pas par caprice, mais parce qu’il attend une forme de nutrition réelle, riche en fibres, en protéines, en bons lipides, en minéraux et en vitamines. Dans le programme SveltO, on réapprend à nourrir le corps en profondeur plutôt que simplement le remplir.


2. Vous mangez vite, sans pleinement ressentir Lorsque l’on mange dans la précipitation, debout, en marchant ou face à un écran, la digestion devient mécanique, presque automatique. Le cerveau n’a pas le temps d’interpréter les signaux. La faim revient, non pas parce que votre corps n’a pas reçu, mais parce qu’il n’a pas eu le temps de comprendre. Réinstaurer une alimentation consciente, une véritable présence au repas, change tout. SveltO propose des rituels simples qui apaisent aussi bien le système digestif que le système nerveux.


3. Vos hormones de la faim sont déséquilibrées Leptine, ghréline, insuline… ces hormones régulent la sensation de faim, de satiété, de stockage. Lorsque le sommeil manque, lorsque le stress persiste, lorsqu’un état inflammatoire est présent, ces hormones se dérèglent et brouillent votre perception. Vous avez encore faim, mais ce n’est pas de l’alimentation qu’il faut, c’est de la récupération, du repos, une stabilisation nerveuse. SveltO ne se limite pas à l’assiette : il réapprend au corps à se relâcher, à respirer, à récupérer.


4. Votre sommeil n’est pas suffisamment réparateur Une mauvaise nuit fragilise votre régulation hormonale, augmente la ghréline (hormone qui stimule la faim) et diminue la leptine (celle qui signale la satiété). Au réveil, vous pouvez avoir des envies incontrôlables, souvent sucrées ou réconfortantes. Non pas par faiblesse, mais par besoin physiologique. Dans l’accompagnement, on explore le rôle du sommeil, des horaires, de la lumière, du cortisol, et l’on restaure progressivement un rythme plus apaisé.


5. Vous mangez trop peu… ou pas assez nourrissant Il arrive que, par peur de grossir, l’on réduise trop les apports. Mais un corps sous-alimenté cherche à se défendre. Il augmente la sensation de faim, ralentit le métabolisme, stocke davantage et fragilise les neurotransmetteurs. Le corps n’aime pas la restriction, il aime la régulation. Avec SveltO, on travaille sur la densité nutritive plutôt que la restriction calorique. Moins mais mieux.


6. Votre stress nourrit votre faim… autrement Il existe une faim du ventre, mais aussi une faim du cœur, de l’attention, de réconfort, de pause. Le stress chronique nourrit souvent une demande de soulagement, que l’on associe à la nourriture parce que c’est rapide, facile, instantané. La sphère émotionnelle utilise parfois l’alimentation comme une tentative de régulation nerveuse. Dans l’accompagnement, on ne juge pas cela, on l’écoute, et on propose d’autres voies d’apaisement.


7. Vous manquez d’activité physique ou de mouvement Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le mouvement adapté aide à réguler la faim. Il améliore la sensibilité à l’insuline, soutient les hormones de satiété, diminue l’inflammation, favorise l’endormissement et libère des endorphines apaisantes. Le programme SveltO intègre cette notion de rythme corporel, de mouvement doux ou progressif, à la mesure de votre énergie.


8. Votre calibration intérieure doit être ré-apprise Lorsque l’on a longtemps alterné entre restriction, compensations, culpabilité, régimes ou grignotages, les signaux internes deviennent confus. On ne sait plus identifier ce qui est de la vraie faim, ce qui est une habitude, une envie, une fatigue, une émotion. Le corps a besoin d’être réécouté, réhabilité, réhabilité à sentir. SveltO accompagne cette reconnexion avec patience et respect.


9. Vous traversez un moment de transition ou de reconstruction Certaines périodes de vie bouleversent l’équilibre : convalescence, ménopause, prise ou perte de poids, changement professionnel, vécu émotionnel, retour à soi. La faim peut se manifester différemment dans ces moments. Plutôt que de chercher à la combattre, il est souvent plus juste de l’écouter, de l’accompagner.


Dans SveltO, la faim n’est jamais considérée comme une faute, mais comme un message. Nous apprenons ensemble à décrypter ce message, à considérer vos besoins physiologiques (nutriment, repos, mouvement), émotionnels (sécurité, calme, attention à soi), et parfois symboliques (appartenance, place, reconnaissance).


Le corps ne réclame pas toujours à manger. Il réclame souvent à être entendu. François LOVO

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