Vitamine A & Thyroïde : un lien méconnu…

François Lovo Pro
17 juin
3 min de lecture

Vous cherchez un moyen simple, naturel et sans danger de soutenir votre thyroïde, sans passer par des traitements lourds ?Bonne nouvelle : il existe une voie efficace… et elle ne prend que quelques secondes par jour.

Non, il ne s’agit pas d’un nouveau "remède miracle". Mais d’une vérité biologique profonde, encore trop peu connue : le rôle central de la vitamine A dans le fonctionnement thyroïdien.

Et si je vous disais qu’une forme précise de cette vitamine peut améliorer jusqu’à 61 % la production de T3, l’hormone thyroïdienne active ?

Ce que la science nous dit (et ce que la médecine ignore encore trop)

Une étude parue dans le Journal of the American College of Nutrition a révélé que la supplémentation en vitamine A (forme active : palmitate de rétinyle) permettait, après seulement 4 mois :

une réduction de 30 à 33 % de la TSH (moins de stress pour la thyroïde)
une augmentation de 38 à 61 % de la T3 libre (plus d’énergie, de clarté mentale, de métabolisme)
une baisse de 16 à 23 % de la T4 (traduction : meilleure conversion T4 → T3 dans le foie)

Le plus impressionnant ? Ces résultats ont été obtenus sans aucun médicament thyroïdien.

Vitamine A & T3 : un duo synergique

La vitamine A ne sert pas uniquement à protéger vos yeux ou votre peau : elle participe activement à la conversion hormonale dans le foie (de T4 en T3).Et c’est justement la T3 qui alimente vos cellules, votre métabolisme, votre humeur et votre énergie.

Si vous êtes sous traitement thyroïdien (Lévothyrox, Euthyral…), mais que vous ressentez encore fatigue, froid, brouillard mental ou prise de poids inexpliquée, il se pourrait que vous manquiez de cette vitamine-clé.

Vitamine A : toutes les formes ne se valent pas

Soyons clairs : le bêta-carotène (provitamine A) contenu dans les carottes n’est pas suffisant.

Pourquoi ?Parce que pour devenir active, cette forme doit être convertie dans le foie… ce qui est justement problématique chez les personnes en hypothyroïdie, à cause d’un foie ralenti.

Résultat : le bêta-carotène s’accumule sans être utilisé, et peut même aggraver l’hypothyroïdie (teint orangé, sécheresse cutanée, troubles hormonaux…).

La bonne forme : le palmitate de rétinyle, bioactif et directement utilisable

C’est cette forme qui a été utilisée dans les études cliniques. Et c’est elle que j’intègre systématiquement dans mes recommandations personnalisées, en association avec :

des cofacteurs liposolubles comme la vitamine D3 et la K2
un support hépatique si nécessaire
et bien sûr, une alimentation adaptée à votre terrain

Attention aussi aux huiles porteuses

Autre piège courant : la vitamine A est souvent diluée dans des huiles polyinsaturées oxydables (PUFAs), qui peuvent altérer encore davantage la fonction thyroïdienne.

Dans mes recommandations, je privilégie les formules dans des huiles stables comme l’huile de coco ou de ghee clarifié, protectrices du métabolisme.

Que retenir ?

Oui, la vitamine A peut considérablement améliorer la fonction thyroïdienne, même sans traitement allopathique
Non, toutes les formes ne sont pas égales : préférez le palmitate de rétinyle, biodisponible et sûr
Et surtout, cette supplémentation ne remplace pas une réforme alimentaire adaptée à votre terrain

Besoin d’un ajustement personnalisé ?

Chaque personne est unique : votre statut thyroïdien, votre capacité hépatique, votre tolérance à la vitamine A ou vos objectifs de santé méritent une approche individualisée.

Dans mes consultations, j’analyse en profondeur :

vos bilans biologiques (TSH, T3, T4, T3 reverse, ferritine, B12, transaminases…)
votre terrain métabolique (fatigue, anémie, inflammation…)
votre alimentation réelle
vos éventuelles interactions médicamenteuses