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L’été, on bouge plus… et pourtant on prend du poids. Pourquoi ?

  • Photo du rédacteur: François Lovo Pro
    François Lovo Pro
  • 17 juin
  • 4 min de lecture

L’été est souvent synonyme de mouvement : on marche plus, on nage, on jardine, on bouge davantage qu’en hiver.Et pourtant, chaque année, beaucoup constatent une prise de poids estivale, parfois incompréhensible.


"Mais je ne mange que des salades !"

"Je fais du sport tous les jours !"

"Je me sens plus léger, et pourtant la balance monte…"


Alors, comment expliquer ce paradoxe métabolique estival ?Voyons cela d’un peu plus près.


L’illusion des repas "légers"… pas si légers que ça

La salade d’été est souvent perçue comme le repas sain par excellence. Et c’est vrai, en théorie.

Mais en pratique, une "salade" peut rapidement devenir un plat très énergétique, selon ce qu’on y ajoute :

  • Fromages (mozzarella, feta, bleu, chèvre)

  • Fruits sucrés (mangue, raisins, melon, maïs)

  • Vinaigrettes généreuses (huiles + miel + moutarde + crème)

  • Graines oléagineuses en grande quantité (noix, pignons, graines de courge)

  • Avocat entier, œufs, thon à l’huile, jambon cru…


Tous ces ingrédients sont intéressants nutritionnellement, mais leur cumul augmente drastiquement la charge calorique et lipidique, souvent sans qu’on s’en rende compte.

Et ce qui semble être une assiette fraîche et équilibrée peut dépasser 800 à 1 000 kcal sans effort, surtout si elle est accompagnée d’un dessert glacé ou d’un verre de rosé.


Les douceurs de l’été : glaces, sorbets, desserts… quotidiens

L’été, le sucre se fait plus discret… mais plus régulier :

  • Une glace sur le port (presque tous les jours…)

  • Une part de tarte aux abricots chez des amis

  • Des fruits à maturité (pastèque, melon, figues) très riches en fructose

  • Des apéritifs sucrés (rosé pamplemousse, mojito, cocktails…)


On ne s’en rend pas toujours compte, car tout cela est dilué dans un rythme festif et détendu, mais la réalité métabolique est là : les pics glycémiques répétés favorisent le stockage, même si on a "bougé toute la journée".


L’eau, le sel, et la rétention

L’été, le corps s’adapte à la chaleur en retenant davantage d’eau pour compenser les pertes hydriques.

Ajoutez à cela :

  • plus de crudités (riches en potassium mais parfois irritantes)

  • plus d’aliments salés (chips, olives, charcuteries d’apéro)

  • une tendance à moins uriner (transpiration oblige)

… et vous obtenez un cocktail parfait pour gonfler légèrement, même sans excès alimentaire évident.


👉 Ce phénomène de rétention estivale peut représenter jusqu’à 1 à 2 kilos supplémentaires non liés à du "gras" réel, mais souvent mal interprétés.


Le métabolisme au ralenti… à cause de la chaleur

Contrairement à l’hiver où le corps brûle plus pour se réchauffer, l’été, le métabolisme basal ralentit.

Résultat :

  • on consomme moins de calories au repos,

  • on transpire, mais la dépense calorique est moindre,

  • on bouge "en surface", mais on stimule peu le système hormonal ou musculaire profond.


Les longues balades ou baignades sont excellentes pour le bien-être et la circulation… mais ne suffisent pas toujours à créer un déficit énergétique, surtout si les apports augmentent en parallèle.


Et si votre terrain jouait un rôle ?

Enfin, certaines personnes sont plus sensibles que d’autres aux variations glycémiques, aux graisses ou au sel, en fonction :

  • de leur profil hormonal (thyroïde, cortisol, œstrogènes)

  • de leur microbiote (qui peut "réclamer" du sucre en été)

  • de leur terrain insulinique (résistance à l’insuline latente)

  • ou de leur activité hépatique (ralentie par les excès ou la chaleur)


🎯 C’est là qu’une approche personnalisée, en fonction de votre terrain biologique et émotionnel, prend tout son sens.


Que faire pour rester léger l’été… sans se frustrer ?

Voici quelques pistes simples et efficaces, testées et validées en consultation :

  1. Choisissez vos graisses avec parcimonie : 1 seule source par repas (avocat ou huile ou fromage, pas les trois).

  2. Privilégiez les fruits en collation, pas en fin de repas, pour limiter les fermentations et les pics de glycémie.

  3. Alternez les glaces avec des compotes fraîches maison, ou des bâtonnets de fruits au yaourt végétal.

  4. Restez actif, mais ajoutez 2 à 3 "sprints métaboliques" par semaine : 10 à 15 minutes d’effort intense (montées, fractionnés, squats dynamiques…).

  5. Buvez beaucoup d’eau et utilisez des plantes diurétiques douces (reine-des-prés, bouleau, queue de cerise…).


En résumé

L’été ne rime pas forcément avec minceur, même si l’on bouge plus.Le surplus calorique discret, les sucres cachés, la rétention hydrique et la réduction du métabolisme de baseexpliquent souvent cette prise de poids estivale paradoxale.

Mais tout cela n’est pas une fatalité : une fois conscientisé, cela se corrige rapidement avec des ajustements simples et un peu de recul… et sans jamais sacrifier le plaisir.


Envie d’un accompagnement personnalisé cet été ?

Je vous propose des consultations à distance pour :

  • ajuster vos repas d’été à votre terrain réel (sans frustration)

  • rééquilibrer vos apports en fonction de vos dépenses

  • relancer votre métabolisme tout en respectant votre rythme estival

  • et retrouver une légèreté durable, physique comme émotionnelle


Avec clarté et bienveillance,


François LOVO

Naturopathe – Nutrition – Micronutrition – Nutrigénétique

Parce que le vrai équilibre commence dans l’assiette… et se prolonge dans la tête.

 
 
 

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